DOUCET Adolphe Rémi (20/04/1881 - 09/11/1914)

Morts pour la France du Mesnil-Théribus :

DOUCET Adolphe Rémi (20/04/1881-09/11/1914)

• Adolphe, Rémi DOUCET est né le 20 avril 1881 à Saint-Crépin-Ibouvillers,
• Son père Rémy DOUCET est tabletier demeurant à Ibouviliers, hameau dépendant de Saint-Crépin et sa mère Stéphanie, Ernestine GUY est couturière.
• Avec le n° 615 sur la liste du recensement du mois de janvier 1902, Adolphe DOUCET est convoqué au tirage au sort du canton d'Auneuil, où le n°19 qu'il tire n'est « pas un bon numéro ». Le Conseil de Révision après des examens approfondis, apprécie son niveau d'instruction au degré 3 et le classe dans la première partie de la liste du recrutement cantonal, avec la mention Bon pour le service armé.
• Le 1er novembre 1902 il est incorporé au 128e Régiment d'Infanterie (RI) d'Amiens, sous le matricule au corps n° 4112.
• Le 28 mars 1903, la commission spéciale de Paris le fait réformer temporairement pour imminence de tuberculose; elle prend la même décision le 3 février 1904 et le 1er février 1905.
• Le 1er novembre 1905, Adolphe DOUCET passe dans la réserve de l'armée active.
• Le 7 février 1906, il est de nouveau réformé temporairement par la commission spéciale de Beauvais, pour la même raison.
• Le 31 mars 1906, il épouse au Mesnil-Théribus Céleste, Léontine PETIT, 19 ans, née à Quesnel Aubry dans le canton de Froissy. Elle est tabletière avec ses parents au Mesnil-Théribus, alors qu'Adolphe DOUCET lui, est boutonnier coupeur chez Lemaire Vallé, dans l'usine à boutons de la rue du Bas-Mesnil.
• Le 23 janvier 1907, ils ont un fils Georges Rémy. Mais le 1er septembre de la même année, Céleste décède.
• Le 6 février 1907, il est reconnu apte au service armé par la Commission spéciale de Beauvais.
• Compte tenu de sa situation familiale, le Conseil Municipal du Mesnil-Théribus délibère le 13 août 1908: « (…) considérant que le sieur DOUCET Adolphe se trouve dans une situation précaire, qu'il doit avec l'unique produit de son salaire journalier subvenir aux besoins de son enfant en bas âge, orphelin de mère, et soutenir en outre son père, infirme, également dépourvu de ressources, et admis de ce fait à l'assistance médicale gratuite et qu'il remplit effectivement les devoirs de soutien indispensable de famille, (le conseil municipal) émet un avis favorable (pour faire suite) à la note préfectorale du 8 août courant, sollicitant d'urgence l'avis motivé du Conseil Municipal sur les demandes formées par les réservistes, Boulanger Léonard, DOUCET Adolphe et Couvreur Henri, de l'allocation prévue aux termes de l'article 1 de la loi du 4 avril 1908 (…). »
• Adolphe DOUCET fait ses périodes d'exercices militaires au 51e RI, du 27 août au 23 septembre 1909 et du 27 juin au 13 juillet 1910.
• En 1914, il est boutonnier coupeur à son compte et domicilié dans le quartier de la Mairie avec son fils, dans un immeuble qu'il partage avec ses parents.

• 1914 … mois d'août...
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◦ Le 1er août, l'affiche de l'ordre de mobilisation et celle de la réquisition des chevaux et des mulets, sont collées un peu partout dans le village. En dépit de sa situation familiale, Adolphe DOUCET est rappelé aux armées par décret, matricule au corps n°012907, et affecté au 2e Bataillon d'Infanterie (Btn) (*), du 51e Régiment d'Infanterie (RI) commandé par le colonel Leroux, 6e Brigade (Bde), 3e Division (Div), 2e Corps d'Armée (CA),Ve Armée.
◦ Il arrive à la caserne Watrin, le 3 août 1914 à Beauvais, rue Saint Jean, où il attend les ordres.
◦ Le 24 août, les troupes françaises se replient des Ardennes jusqu'à la Marne.

• 1914 … mois de septembre …
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◦ Le 4 septembre, le drapeau du régiment reçoit un éclat d'obus à Dommartin-sur-Yèvre.
◦ Enfin le 6 septembre à Blesme, « c'est avec joie que le 51e RI, las de reculer, reçoit l'ordre de ne plus regarder en arrière, de mourir jusqu'au dernier plutôt que de céder un pouce de terrain. »
▪..............Le 1er Btn Agel et le 2e Btn Berthon sont cantonnés à Blesme, le 3e Btn Mayer-Samuel est à Scrupt. À 9 heures, les obus ennemis de 150 tombent sur Blesme. Le 2e Btn reçoit l'ordre d'occuper le talus du chemin de fer au nord de Blesme et de détacher la 8e Cie du capitaine Dumaz en avant-ligne, à 800 mètres. Le Chef de Bataillon Berthon est blessé et est remplacé par le Capitaine Laprun au commandement du 2e Btn.

◦ Le 7 septembre, alors que le 2e Btn du Capitaine Laprun, défend vaillamment la tranchée qu'elle a creusée pour tenir la ligne de chemin de fer, le Colonel Leroux est blessé. Le commandant Agel le remplace et prend le commandement du 51e RI. Il passe le commandement du 1er Btn au Capitaine Hayot. La reconquête est lancée, mais les soldats sont harassés et il faut les renforcer rapidement.
◦ Le 9 septembre, Adolphe DOUCET quitte sa caserne et arrive sur le front au moment où les combats redoublent de violence. Il rejoint le 51e RI à l'est de Vitry-le-François, où depuis la veille la 1ère Cie du capitaine Fehner, occupe la gare d'Haussignémont. Malgré les bombardements de l'ennemi, Blesme, Scrupt, Dompremy et Saint-Limier tiennent bon.
◦ Le 10 septembre, l'ennemi veut à tout prix s'emparer de la voie ferrée au Nord de Blesme. Un grand nombre de commandants d'unités, debout sous la mitraille, payent d'exemple, et tombent tués ou blessés, tel le capitaine Dumaz, tué le fusil à la main. Sur un effectif de 240 hommes, la 8e Cie du 2e Btn compte 62 survivants. Cependant, en milieu de matinée l'ennemi ayant subit de son côté de lourdes pertes, abandonne l'attaque. C'est le baptême du feu pour Adolphe DOUCET qui participe malgré tout à une victoire sur l'ennemi.

◦ Le 11 septembre, les Allemands refluent vers le Nord et les Français les poursuivent en dépit de la fatigue. Ils arrivent à Possesse, puis le 13 septembre ils sont à Sainte-Menehould, Verrières, et le 14 à Vienne-le-Château et à La Harazée.
◦ Le 15 septembre, l'avance du 51e RI est bloquée par les Allemands qui, repliés sur le massif de l'Argonne, ont pu en peu de temps, transformer le massif en forteresse. Les buttes sont aménagées en réduits fortifiés, comme le fortin de Beauséjour, ou la cote 176 et la cote 196 (nom donné par l'altitude du lieu).
◦ Le 21 septembre, le 51e RI lance une attaque sur Servon.
◦ Le 24 septembre 1914, les Allemands contre-attaquent dans la forêt d'Argonne, mais se heurtent aux Français de la 3e Div du 2e CA, solidement installés dans le Bois de la Gruerie, où se trouve Adolphe DOUCET.

• 1914... mois d'octobre...
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◦ Après des combats quotidiens d'une grande violence, le 13 octobre le front se stabilise au Nord de la Harazée et du Four de Paris, sur une ligne Vienne le Château, Boureuilles, Vauquois, où le 51e RI, après un court séjour dans la région du Four de Paris, occupe le secteur du Bois de la Gruerie.
◦ Conscient des difficultés que posent la forêt de l'Argonne, avec ses ravins, ses routes gorgées d'eau impraticables rendant toute progression difficile, les Allemands sous le commandement du général von Mudra, organisent le front et son arrière. Ils améliorent le réseau des tranchées en les faisant bétonner, ils construisent des voies de liaison pour l'acheminement des hommes et des munitions et camouflent leur artillerie lourde.

◦ Pour les Français, les enjeux sont multiples :
▪..........empêcher les Allemands d'envoyer des renforts vers la Champagne, plus à l'ouest
▪..........contenir l'avance des Allemands le long de la Meuse à l'est pour protéger Verdun.
▪..........et préserver coûte que coûte la ligne de chemin de fer entre Châlons et Verdun où les Allemands veulent à tout prix s'établir. Cette ligne est la dernière voie de ravitaillement d’importance pour Verdun depuis la perte de Saint-Mihiel qui commandait la voie ferrée Bar-Verdun.

◦ Cependant, le but immédiat pour le haut commandement français étant de conquérir rapidement du terrain sur l'ennemi, il ne fait établir qu'une seule ligne de front en Argonne. Les tranchées ne sont pas aussi bien consolidées que celles des Allemands car le but n'est pas d'y demeurer mais d'avancer..
◦ « En Argonne, comme tout au long de la ligne de front, la guerre de mouvement est un échec. Aucun des deux camps ne parvient à avancer et rapidement les combattants s’enterrent pour tenir le terrain sans offrir une cible trop facile. Débute alors la guerre de siège, d’autant plus dure dans la région qu’elle se déroule en grande partie dans les bois. Le terrain vite gorgé d’eau est difficile, les routes impraticables pour le matériel et la visibilité quasi nulle. La forêt couvre un plateau entaillé par des vallées aux versants escarpés, les fameux ravins, qui rendent la progression difficile. »

◦ C'est dans ces conditions qu'Adolphe DOUCET et ses camarades du 51e RI font l'apprentissage de la guerre de tranchées, en maniant l'outil autant que les armes, dans une lutte incessante et acharnée de mines et de grenades.
▪..........Dès 1908, les Allemands, qui ont observé de très prêt le conflit russo-japonais de 1905, ont compris l'intérêt des mines en cas d'enlisement du conflit .
▪.......... Le 3e Régiment du Génie Français le sait aussi qui, au Bois de la Gruerie, dès le 15 octobre 1914, commence des travaux de sapes et de mines en direction des tranchées allemandes naissantes.

◦ Fin octobre, malgré l'infériorité en matériel des Français, face aux Allemands puissamment armés, le 2e CA tient bon et repousse les attaques sur la base militaire du pavillon de Bagatelle, celle de la ferme de Saint-Hubert et Fontaine Madame, à l'ouest de Boureuilles.
◦ L'intendance n'ayant pas prévu la prolongation des combats jusqu'à l'hiver, l'équipement insuffisant des soldats ne les protège pas contre l'humidité et le froid précoce, ni contre la vermine qui s'attache à la peau pendant les longues stations dans les tranchées.
◦ C'est au prix de lourdes pertes que les Français résistent aux assauts des forces allemandes qui ne parviennent pas à atteindre la route de Vienne-le-Château et le Four de Paris. Les combats dans cette enclave sauvage de l'Argonne, coûteront la vie à 140 000 soldats français, soit 10% des pertes françaises de 14-18.
◦ Le commandant Girardon prend le commandement du 3e Btn, en remplacement du commandant Mayer-Samuel, évacué pour maladie. Le commandant Zeil prend le commandement du 2e Btn, en remplacement du commandant Laprun, blessé.

• 1914 … mois de novembre...
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◦ Le 2 novembre, l'ennemi active ses travaux d'approche, particulièrement sur le front du 2e Btn, où se trouve Adolphe DOUCET. Des tranchées ennemies fraichement creusées arrivent jusqu'à environ 50m des lignes françaises. Les Allemands travaillent jour et nuit et semblent vouloir préparer des mines. Les soldats du 51e RI font de même en creusant des sapes pour y mettre des fourneaux. Une attaque allemande se produit sur une tranchée située à l'extrême droite de la ligne du 51e RI, causant la mort de Gustave ROUSSELET, un camarade mesnilois d'Adolphe DOUCET. La tranchée est occupée par l'ennemi puis vite reprise par les soldats du 51e RI.
◦ Le 3 novembre, le Génie crée un nouveau secteur intercalé entre celui des 2e et 3e Btn et occupé par trois Compagnies du 3e Btn Girardon qui coopèrent avec le Génie à la consolidation des tranchées. Pendant ce temps, la 6e Cie du 2e Btn est envoyée en soutien d'un bataillon d'infanterie coloniale entre Saint-Hubert et Le Four de Paris: elle parvient à reprendre les tranchées momentanément perdues.

◦ Le 4 novembre, les Allemands continuent de lancer des bombes dans les tranchées.
▪..........À 9h, une bombe éclate dans une de ces tranchées, tuant l'adjudant Bourgoin blessé déjà depuis deux jours et qui malgré cela n'a pas voulu se faire évacuer.
▪..........À 15h, des grenades 'Marten-Hale'' sont mises à la disposition des Compagnies de 1ère ligne, la 7e Cie du Lieutenant Peretti, la 6e Cie du Lieutenant Tessier et le 3e Btn Girardon. La grenade ''Marten-Hale'' est une sorte de fusée montée au bout d'une tige que l'on introduit dans le canon du fusil et que l'on fait partir au moyen d'une cartouche sans balle. Cette grenade est utilisée contre les plaques blindées qui protègent les batteries de mitrailleuses allemandes. Le tir de ce projectile d'un poids assez considérable est d'un réglage difficile, c'est son principal inconvénient. D'autre part, le choc en retour occasionné par le poids même de la fusée au moment du départ du coup risque de faire agir le percuteur et de provoquer ainsi des éclatements prématurés. Quelques unes sont lancées avec succès.Trois accidents se produisent néanmoins dans le courant de l'après-midi. L'enquête montre que le maniement de ces nouveaux engins n'a pas été fait en observant toutes les mesures préventives nécessaires. À la suite de nouvelles expériences et de mise au point du mode d'emploi, aucun autre incident ne se reproduit.
▪..........En fin de journée, quelques obus tombent sur la route de Vienne le Château à Binarville et blessent cinq hommes. Le commandant Girardon du 51e RI doit faire évacuer certains abris.

◦ Le 5 novembre à 8h, deux hommes de la 6e Cie du 2e Btn sont blessés au moment même où ils tirent dans leurs créneaux. À 10h, le Capitaine Marzin qui avait été blessé le 22 août au combat de Villers-la-Loue en Belgique, rejoint la 5e Cie du 2e Btn et en reprend le commandement.
◦ Le 6 novembre, rien d'anormal est à signaler; l'organisation défensive du secteur se poursuit à la lisière ouest du bois de la Gruerie face à Servon.

◦ Le 7 novembre,
▪..........À 3h du matin, le 51e RI est relevé par le 128e RI. Une compagnie du 1er Btn va cantonner à Vienne-la-Ville, une autre va dans les abris entre la cote 170 et 174 et une autre à la ferme du Moulinet. Adolphe DOUCET part cantonner avec le 2e Btn : la 5e Cie va au Pont de l'Isle et le reste du Bataillon à la ferme Venise. Le 2e Btn se met alors à la disposition du Général Toulonge de la 3e Div.
▪..........Dès la relève, le 128e RI est attaqué par une centaine d'Allemands qui réussissent à prendre des tranchées de la cote 176, infligeant des pertes assez sérieuses à la 5e et 8e Cie du 128e RI. Aussitôt la 1ère Cie du 1er Btn du 51e RI en réserve de Brigade à Vienne-le-Château est portée en renfort du 128e RI. Cette Compagnie s'établit dans le bois au sud de la cote 176, où elle se retranche face au nord-ouest.
▪..........À 14h30, le 2e Btn Laprun reçoit du Général Toulonge l'ordre de se porter sur Vienne-le-Château afin de se tenir prêt à lancer une attaque en vue de reprendre des tranchée de la cote 176 perdue par le 128e RI.
▪..........À 20h30, Adolphe DOUCET arrive avec le 2e Btn à Vienne-le-Château et s'installe dans des abris à proximité du poste de commandement du Général Toulonge.

◦ Le 8 novembre, le Lieutenant-Colonel André-Léon Agel commandant le 51e RI, reçoit l'ordre d'enlever la cote 176, dans le bois de la Gruerie. Il porte témérairement son poste de Commandement aux premières tranchées.
▪..........à 14h, le 2e Btn Laprun reçoit l'ordre de se porter à l'attaque des tranchées de la cote 176.
▪..........À 15h, le 2e Btn se rend au Pavillon où le Commandant Laprun reçoit des instructions du Colonel Rocher commandant la 6e Bde.
▪..........À 16h, le 2e Btn approche masqué par le Bois de la Gruerie jusqu'à la vallée de La Noue-Dieusson d'où il déclenche son attaque après une préparation par l'artillerie. Les 5e, 7e et 8e Cies sont en première ligne et la 6e Cie est en réserve. Dès le début de l'attaque les compagnies de première ligne sont exposées au feu violent de l'ennemi, provenant essentiellement des quatre mitrailleuses allemandes qui balayent tout le terrain à traverser à moins de 100m, sur la route de Binarville à proximité de la cote 176. la 8e Cie malgré de très fortes pertes, essaye de traverser la route. La 7e Cie peut prendre pied dans un ancien élément du 128e RI et s'y fortifie pour la nuit. Les 5e et 8e Cies se replient dans des tranchées amorcées par le Génie à l'est de la route de Binarville. La 6e Cie occupe des tranchées en arrière de la 7e Cie à l'ouest de la route.
▪..........Malgré les pertes subies et l'intensité du feu ennemi, l'attaque permet de reprendre une tranchée. Dans le cours de la soirée les contre-attaques ennemies essayent en vain de repousser le 2e Btn qui s'est maintenu sur le terrain conquis. Parmi les blessés, on relève le Capitaine Marzin, les lieutenants Doumax et Peretti.

◦ le 9 novembre, le 2e Btn se fortifie dans ses tranchées en première ligne à cheval sur la route de Binarville. Le 1er Btn est dans les abris de Vienne-le-Château et le 3e Btn dans la ravin de la cote 170.
▪..........Un brouillard épais gênant considérablement le réglage du tir de l'artillerie, une nouvelle attaque projetée est remise au lendemain matin. Cette attaque doit être dirigée par le Lieutenant-Colonel Agel avec les 1er et 3e Btns du 51e RI, appuyées par deux compagnies du 72e RI. Le Lieutenant-Colonel fait une reconnaissance préalable du terrain.
▪..........Vers 17h30, une attaque allemande échoue sur le saillant nord, mais la fusillade se poursuit toute la nuit, sur tout le front.
▪ Ce même jour, lundi 9 novembre 1914, après les combats acharnés de la journée précédente, où tout le terrain est bouleversé dans le bois de la Gruerie par les obus et la mitraille, Adolphe DOUCET manque à l'appel. On ne retrouvera pas son corps (*).

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• Adolphe DOUCET est déclaré « disparu dans le Bois de la Gruerie » par avis ministériel du 10 septembre 1916, avec la mention « Mort pour la France ».
• Le 24 juin 1920, son fils Georges DOUCET est adopté par la nation, par jugement du tribunal civil de 1ère instance de Beauvais.
• Le 30 juillet 1920, le Tribunal Civil de Beauvais déclare constant le décès de Adolphe Rémi DOUCET.
• Son décès est transcrit à la mairie du Mesnil-Théribus le 24 août 1920, acte de décès n°22, par Juste Langlois, maire du village.
• En 1923 a lieu le regroupement des corps inconnus exhumés dans la région de la Blesme et au Bois de la Gruerie. La nécropole nationale "Ossuaire de la Gruerie" est située à la sortie de Vienne-le-Château sur la D63 conduisant à Binarville, en face de la nécropole nationale de Saint-Thomas-en-Argonne. C'est là probablement que reposent les restes d'Adolphe DOUCET.
• Note (*) : Adolphe DOUCET appartenait probablement au 2e Btn qui était au combat du 8 novembre et en première ligne le 9 novembre.

fin